Diagonale Strasbourg / Hendaye
Jeudi 26, Vendredi 27, Samedi 28, Dimanche 29, Lundi 30 mai 2011
Jean-Charles, Michel
Jeudi 26 mai 2011
Il fait très chaud à Strasbourg en cette matinée et le ciel est uniformément bleu. La chaleur devient de plus en plus lourde et un peu avant midi quelques cirrus apparaissent dans le ciel. Ce n'est pas bon signe. En sortant du restaurant où nous sommes restés trop longtemps, car la serveuse ayant pris notre commande avait oublié de la transmettre (tout simplement, rien que cela !), une masse nuageuse a envahi tout le ciel et elle semble bien menaçante...
16 h ; c'est le départ ; d'emblée sous une pluie torrentielle et avec 15 minutes volées par l'agent de police qui a tamponné nos carnets de route ; il était 15 h 50 quand nous nous sommes présentés au commissariat, elle a regardé une horloge placée sur son bureau et elle a marqué 15 h 45 ; vu son « amabilité » nous avons pensé qu'il était inutile de protester.
Les pistes cyclables de Strasbourg sont parsemées d'immenses flaques d'eau dans lesquelles les ondes circulaires émises lors de la chute incessante des grosses gouttes de pluie se propagent et s'entrechoquent, je ne pense pas que l'on puisse vraiment parler d'interférences. Pourvu qu'une impureté bien acérée sournoisement tapie sous l'eau ne vienne pas déchirer les pneus parfois submergés ; réparer là-dessous, quelle horreur !
Nous voilà sortis de l'immense agglomération. Sur notre droite les sommets des Vosges, sous un ciel limpide, nous narguent. Sur notre gauche se trouvent, parait-il, les sommets de la Forêt-Noire ; mais ils ont décidé qu'aujourd'hui on ne les verrait pas. Ils se cachent derrière un rideau plutôt noir que gris dont le bas est si bas qu'il balaie le fond de la plaine où nous sommes.
La pluie cesse enfin avant Marckolsheim où nous postons la carte de départ après avoir couvert une cinquantaine de kilomètres.
Nous dînons vers 20 h un peu avant Ensisheim (l'Arbre Vert à Hirtzfelden 68740) ; la nuit est presque là et oblige à allumer les éclairages.
Nous passons par le centre de Cernay puis par Aspach-le-Haut et Aspach-le-Bas, au prix de quelques détours et d'un chemin pas toujours très facile à trouver, afin d'éviter la dangereuse route à quatre voies. Nous ne sommes plus dans la plaine et ça commence à bien se sentir. À Belfort nous réussissons à obtenir un cachet, car un restaurateur non encore couché nous a entendu, a légèrement entrouvert un store et n'a pas pu faire comme si on ne l'avait pas vu ; merci à lui quand-même, car il n'était pas obligé d'ouvrir.
Arrêt « relaxation et ravitaillement » à Châlonvillars, puis à Rougemont. La nuit est assez douce. Nous sommes maintenant dans une région très accidentée. Le temps passe et les premiers signes de l'arrivée de l'aube se manifestent. Il fait jour et on peut considérer que les éclairages sont désormais inutiles alors que nous sommes pour ainsi dire à Marchaux. Après le franchissement de l'autoroute, nous rencontrons une portion de route interdite aux cyclistes (on se demande bien pourquoi) ; nous passons outre cette interdiction. Quelques côtes sensibles doivent encore être franchies avant la descente sur Besançon où nous prenons le petit-déjeuner et pointons les carnets de route dans un café-restaurant place de la gare, celui-là même où nous avions dîné vers 20 h le dimanche 20 juin dernier alors que nous tentions — et ce ne fut pas réussi, notamment à cause de la nuit glaciale qui allait suivre — d'accomplir la Diagonale dans l'autre sens.
Vendredi 27 mai 2011
Il n'est pas facile de retrouver l'itinéraire, surtout qu'à Besançon les autos vont très vite et que les conducteurs — en ce qui concerne la grande majorité d'entr'eux — semblent vraiment très énervés et n'ont aucun respect pour les cyclistes : ils prennent des risques insensés et il faut faire très attention pour échapper à un fauchage qui serait fatal.
Le vent de face se lève et la progression devient difficile, déjà avant Dole et son interminable traversée, puis encore plus après en direction de Seurre.
Arrêt déjeuner à mi-chemin entre Dole et Seurre, à Peseux 39120 (« restaurant routiers »).
Progression très difficile face au vent sur une route détrempée et sous la menace de l'orage jusqu'à Beaune.
Au-dessus de Beaune (1).
Au-dessus de Beaune (2).
La montagne commence à nous protéger du vent et le risque d'orage s'éloigne alors que nous montons vers les vignobles de Pommard. Rude montée avant Nolay, arrêt pause et contrôle. Annulation de la réservation à Decize par message oral car ça ne répond pas. Côtes très pentues et parfois longues entre Nolay et Autun où nous décidons de nous arrêter pour l'étape ; nous sommes en effet bien fatigués. Un peu avant Autun, le téléphone portable a sonné dans ma poche et j'ai pu rentrer en contact avec l'hôtelier de Decize : annulation de la réservation confirmée sans problème.
Très bon accueil à l'hôtel « Les Jardins du Lac » à Autun.
Samedi 28 mai 2011
Nous quittons Autun à 4 h. Je me rends compte tout de suite qu'il fait froid ce qui m'incite à changer mes chaussettes avant même que nous soyons sortis de la ville. Un peu plus loin, j'ai encore bien froid et je m'arrête de nouveau pour mettre le « goretex ». Je m'étonne que Jean-Charles ne ressente pas ce froid. Le ciel est clair et il y a quelques bancs de brouillard. La route est vallonnée avec de-ci de-là une côte que l'on sent un peu plus résistante (on ne voit pas vraiment la pente dans la nuit). À Luzy le thermomètre de la pharmacie indique 3°C et Jean-Charles comprend pourquoi il a enfin commencé à ressentir ce froid en descendant vers la ville enveloppée par une légère brume. Nous passons Fours et mes pieds sont devenus insensibles alors que le jour se lève ; je descends de vélo pour marcher pendant une centaine de mètres afin de tenter de les réchauffer un peu. Le spectacle des sommets émergeant des cocons de brume dans le premier éclairage du jour est un enchantement que le froid ressenti altère un peu. L'arrêt à l'hôtel de l'Agriculture de Decize vers 8 h 30 pour le petit-déjeuner et le contrôle ressemble à une délivrance : je vais enfin pouvoir réchauffer mes pieds.
Après Decize et jusqu'à Cosne d'Allier, c'est plus facile via Bagneux, la petite route de la forêt des Prieurés Bagnolets, Agonges, Boubon-l'Archambault et Ygrande où nous déjeunons (il faut monter pour arriver à Ygrande).
Après Bizeneuille, c'est rude via Saint-Angel vers la route de Moulins sur les hauteurs dominant Montluçon ; la chaleur du début de l'après-midi n'arrange rien. Arrêt « contrôle » à Montluçon atteinte après une belle et longue descente en lacets dont je me souviens très bien : l'année dernière nous l'avions montée sous une pluie très soutenue.
La sortie de Montluçon vers Quinssaines et Lamaids est toute en ligne droite, sur plusieurs kilomètres, avec une pente accentuée qui ne se dément que rarement. Nous entrons dans la Creuse et la région Limousin et empruntons des voies secondaires — très secondaires (Nouhant, Verneiges, Bord-Saint-Georges) — qui permettent d'éviter la N 145 mise à quatre voies, interdite aux cyclistes sur plusieurs tronçons et qui de toute façon est devenue un enfer pour eux. Dîner rapide à Gouzon où, en ce samedi soir, on veut bien nous préparer des sandwiches à défaut d'un vrai repas.
Entre Montluçon et Gouzon (1).
Entre Montluçon et Gouzon (2).
Et nous voilà partis vers les difficultés du Limousin, un des passages clés de notre Diagonale, sur 130 km environ. Les montées vers Ahun, puis Pontarion seront effectuées au crépuscule. Le plus difficile, la montée vers les hauteurs dominant Bourganeuf, puis celle permettant de s'élever à partir de Bourganeuf en direction de Sauviat seront effectuées de nuit en employant des développements très courts. La nuit est très noire ; à travers la forêt, les silhouettes des arbres majestueux de chaque côté de la chaussée au gravillon plutôt clair, pourraient provoquer des hallucinations ; j'ai allumé exceptionnellement les deux torches à LED ce qui procure une très bonne visibilité et diminue notre sensation d'isolement. La descente dans la ville de Bourganeuf est impressionnante et n'en finit pas ; pour descendre autant, nous avons dû beaucoup monter et… pour sortir de là il va falloir certainement encore beaucoup monter ; mais ça va bien ce soir.
Nous sommes devant « l'Auberge de la Poste » de Sauviat-sur-Vige à minuit juste. Les volets fermés laissent entrevoir de la lumière : manifestement on nous attend. L'accueil de l'hôtelière est très sympathique. Nous avons une belle chambre. Un plateau-repas est sur la table et pour le départ du lendemain, une thermos de café et un petit-déjeuner sont préparés. C'est idéal. Une douche, le repas, puis c'est le sommeil, une nécessité absolue à ce moment.
Dimanche 29 mai 2011
Nous nous sommes arrêtés fort tard ; quand nous repartons, il est 6 h 25. Le jour est déjà bien levé. La sortie de Sauviat pour s'élever sur le plateau avant de redescendre vers Saint-Léonard-de-Noblat offre des pourcentages importants que nous dégustons à froid. Sur le plateau, l'atmosphère est limpide et les sommets paraissent tout proches alors que le soleil vient de s'élever au-dessus de l'horizon.
Nous prenons quelques photos devant le panneau d'entrée à Saint-Léonard ; il fait très frais. Au bas de Saint-Léonard, c'est le pont sur la Vienne et, tout de suite après, le changement de direction à gauche et à angle droit. On longe la rivière sur une courte distance et il faut quitter la vallée. Je crains cette côte descendue l'année dernière et dont je me souviens de la longueur. Elle est effectivement très longue, mais très difficile uniquement sur environ 200 m au départ. Son ascension se passera mieux que prévu.
Arrivée à Saint-Léonard-de-Noblat (1).
Arrivée à Saint-Léonard-de-Noblat (2).
Arrivée à Saint-Léonard-de-Noblat (3).
Peu après, alors que nous sommes pourtant sur une partie relativement plate, je me sens brutalement sans forces... Ce sera un peu dur sur une quarantaine de kilomètres, du côté de Saint-Hilaire-Bonneval, Pierre-Buffière et Nexon. Vers Les Cars, puis Châlus, là où la route, à une altitude voisine de 400 m passe près du pylône des télécommunications qui domine toute la région, les forces reviennent peu à peu, mais le reste de la journée demeurera très moyen en ce qui me concerne.
À partir de Châlus, vers Dournazac, les difficultés du Limousin s'estompent peu à peu. Le plus dur est maintenant derrière nous. De Dournazac vers Nontron la route est presque continuellement en descente douce et le vent ne nous gêne pas ; nous réussirons ainsi à atteindre Nontron à une heure encore raisonnable pour le déjeuner : 13 h 20 (il n'y a rien entre Dournazac et Nontron sur une trentaine de kilomètres) ; il commence à être temps quand-même. La chaleur se manifeste et il faut donner un sérieux coup de reins pour atteindre le centre de la ville, là-haut. Nous déjeunons bien installés sous un parasol.
L'après-midi, la traversée du département de la Dordogne (Mareuil, Verteillac sur sa hauteur, Ribérac) se fera par une forte chaleur. Heureusement que la route est souvent bordée d'arbres à l'ombre bienfaisante. Quelques parties récemment refaites et sans végétation sont quand-même très exposées et souvent en forte pente du fait des virages qu'elles ont éliminés. Tout est pensé presque exclusivement pour la circulation automobile. Nous faisons une courte pause à Ribérac.
Vers 20 h 30, nous sommes encore à une quinzaine de kilomètres du contrôle de Castillon-la-Bataille et nous décidons de nous arrêter dîner à Villefranche-de-Lonchat ; je crains de ne plus rien trouver d'ouvert à Castillon (contrôle) en ce dimanche soir. Nous serons très bien reçus dans ce tout petit restaurant dont le jeune propriétaire nous dit ne savoir faire que des pizzas ; il finira assez rapidement par accepter de nous préparer une excellente assiettée de pâtes garnies. Nous faisons aussi tamponner nos carnets de route par précaution. C'est lors de ce dîner que nous décidons de nous arrêter à Créon pour « couper » la nuit que nous n'envisageons pas de passer entièrement dehors ; je fais donc le nécessaire pour retenir une chambre en vue de cette coupure nocturne ; l'étape prévue au voisinage de Pissos avait été décommandée depuis le déjeuner à Nontron.
Il fait nuit lors de notre passage à Castillon où nous effectuons un bref arrêt pour le contrôle dans un bar restaurant encore ouvert ; la précaution prise à Villefranche-de-Lonchat était donc… inutile. La côte par laquelle on quitte la vallée de la Dordogne, après avoir franchi la rivière sur le pont de Branne, est un vrai « mur » qui nous surprend beaucoup dans la nuit. Les petites routes sur lesquelles nous pourrions craindre de nous être égarés, nous semblent longues par la suite.
Nous atteignons l'hôtel « Akéna » de Créon à 0 h 20. Une douche et deux heures et demie de sommeil au chaud dans un lit vont nous faire le plus grand bien.
Lundi 30 mai 2011
À 3 h 55 c'est le départ, après un arrêt de trois heures et demie environ, par conséquent. Il ne fait pas froid comme lors des deux matins précédents ; il est vrai que ne nous ne sommes plus en région montagneuse mais ce n'est pas la seule raison : les étoiles que l'on pouvait voir partout à notre arrivée ont disparu et le ciel est donc couvert. À Langoiran, emporté par l'élan de la descente, et de nuit, nous manquons le pont sur la Garonne ; cette erreur est rapidement détectée et nous ne coûtera pas plus de cinq minutes.
La route est monotone jusqu'à Pissos où, à 8 h, nous prenons le petit-déjeuner et faisons tamponner les carnets de route. Il commence à faire chaud. Alors que nous venons de repartir, le ciel devient rapidement très menaçant ; de grosses gouttes commencent à tomber ; les maillots sont vite trempés et traversés, mais l'examen de l'état du ciel par rapport à la direction de notre progression nous incite à essayer de nous passer des imperméables ; la suite nous donne raison et tout rentre dans l'ordre à partir de Pontenx-les-Forges.
Nous cherchons à raccourcir le parcours à partir de Saint-Paul-en-Born en prenant la direction de Mézos. À Mézos, je ne vois pas la route de Saint-Julien-en-Born à droite... Jean-Charles l'a vue mais ne dit rien car il croit que je sais où je vais. Juste avant, j'avais vu un panneau Saint-Julien-en-Born 6 km ; c'est pourquoi je réalise l'erreur quand j'estime que nous n'en finissons pas d'arriver dans cette localité. Nous sommes perdus sur de petites routes avec un cap sud-est — on s'éloigne donc de la mer — au lieu de sud ; un cycliste local passe là par hasard ; nous nous renseignons auprès de lui ; nous nous sommes déportés à une dizaine de kilomètres de Saint-Julien-en-Born. Par la suite, de retour vers le droit chemin, nous atténuons un peu l'erreur en rejoignant directement Lie-et-Mixe, sans passer par Saint-Julien. Nous déjeunons à Lie-et-Mixe. Nous avons quand-même laissé filer au moins 25 minutes dans cette affaire ; et voilà comment on peut perdre une Diagonale.
Après le contrôle de Vieux-Boucau (14 h 15), il est 15 h 50 quand nous arrivons sur la D 812 à Labenne ; il nous reste pratiquement trois heures pour faire 45 km. Je ne suis donc plus inquiet, mais mon analyse n'est pas vraiment juste.
Je connais bien le profil jusqu'à Hendaye : trois côtes raides avant Bayonne, des côtes non moins pentues vers les hauteurs de Biarritz, de Bidart et de Guéthary et enfin le déroulé accidenté de la Corniche Basque.
Par contre j'ai mal évalué l'impact de la circulation et des arrêts aux feux rouges. Tout au long de ces 45 km, la circulation est infernale : poids lourds, interminables files de voitures engluées dans d'énormes bouchons de Bayonne à Saint-Jean-de-Luz, files dans lesquelles nous progressons parfois très, très dangereusement, tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt coincés entre deux véhicules, et par moments sur les pistes cyclables parsemées de détritus divers quand leur largeur n'était pas réduite à zéro. Ces embouteillages ne nous empêchent pas de gravir les côtes à vitesse normale, mais dans les longues descentes qui les séparent, nous ne pouvons pas lâcher les vélos, étant contraints de freiner tout le temps ; c'est catastrophique pour la vitesse moyenne.
La carte d'arrivée est postée à Saint-Jean-de-Luz à 17 h 40 et là, je manque la sortie d'un rond-point et nous nous perdons dans un dédale de petites rues. Nous retrouvons le chemin de Ciboure et de Socoa en nous renseignant trois fois auprès de passants ; ce n'était pourtant pas le moment de perdre un précieux quart d'heure. Le long de la Corniche Basque, nous allons aussi vite que possible, en particulier dans la dernière et rude côte au sommet de laquelle on trouve le panneau d'entrée dans la ville d'Hendaye ; il nous restait quelques forces ! Je souhaitais une arrivée un peu plus décontractée qui nous aurait permis de profiter de la beauté de ce site, mais à cet instant la priorité est de tenir les délais. Nous ne nous trompons pas dans la très longue traversée d'Hendaye pour rejoindre le commissariat aux abords immédiats duquel nous sommes à 18 h 30 ; le temps de le localiser exactement, car nous l'avons légèrement dépassé et les vélos sont appuyés à proximité de l'entrée à 18 h 35. Nous sommes à l'heure cette fois.
La journée se terminera par un dîner avec nos épouses Anny et Josette au restaurant de l'hôtel Santiago. Vers 22 h, la pluie commence à tomber sur Hendaye…
Quelques chiffres pour conclure
• Distance parcourue : 1195 km à la vitesse moyenne de 19,10 km/h pour une durée sur le vélo de 62 h 43 min (3763 min).• Nous nous sommes donc arrêtés 36 h 07 min (2167 min), étapes, petits-déjeuners, déjeuners, dîners, photos, contrôles et autres commodités.
Étapes : 3 nuits pour un total de 18 h.
Petits déjeuners : Besançon (contrôle), Decize (contrôle), environs de Nexon, Pissos (contrôle). 4 fois 3/4 h soit environ 3 h.
Déjeuners : Pezeux (39), Ygrande, Nontron, Lie-et-Mixe. 4 fois 1 h 30 soit environ 6 h.
Dîners : Hirtzfelden, Gouzon, Villefranche-de-Longat. 3 fois 1 h 30 soit environ 4 h 30.
Autres : hésitations à Strasbourg avant le départ à cause de la pluie, Marckolsheim (carte de départ), Belfort (contrôle), Châlonvillars (pause), Rougemont (pause), Nolay (contrôle), Luzy (pause glaciale), Mareuil (pause : chaleur), Ribérac (pause : chaleur), avant Villefranche-de-Longat (pause : chaleur), Castillon-la-Bataille (contrôle), Vieux-Boucau (contrôle). 12 fois 20 min en moyenne soit environ 4 h.
• On décompte donc ainsi 35 h 30 d'arrêt (2130 min). La totalité des autres « petits » arrêts ici et là et les incertitudes dans les évaluations des durées précédentes correspondent donc à 37 min, soit moins de 1 % de la durée totale ce qui reste dans une marge d'erreur raisonnable.
Il aurait été sans doute préférable de s'arrêter un peu moins, 2 à 3 h, surtout en ce qui concerne la rubrique « autres commodités ». C'est ce que j'avais prévu sur la feuille de route. C'est facile à dire après, mais quand on est dans « le feu de l'action », c'est toujours une autre histoire.
Quelques liens « Openrunner »
Nous avons respecté l'itinéraire PRÉVU ; mais nous ne nous sommes pas arrêtés pour dormir aux endroits PRÉVUS ; ce sont les circonstances du déroulement de la randonnée (comme le dit le compte rendu ci-dessus) qui ont déterminé les villes où nous nous sommes arrêtés pour passer une partie (parfois brève) de la nuit.
Strasbourg-Hendaye : étape 1 (prévision)
Dénivelé : 2029 m
Strasbourg-Hendaye : étape 2 (prévision)
Dénivelé : 2122 m
Strasbourg-Hendaye : étape 3 (prévision)
Dénivelé : 1256 m
Strasbourg-Hendaye : étape 4 (prévision)
Dénivelé : 553 m
Dénivelé total : 5960 m