Du très beau temps et un vent favorable. Une température très fraîche et une légère brume au départ vers 8 h 15 alors que le soleil vient de se lever (spectacle magnifique au-dessus d'un champ juste avant d'entrer dans le Bois de Sœuvres). Une température beaucoup plus élevée, mais très agréable, au courant de l'après-midi.
Nous passons par Saint-Erblon, Pont-Péan, Bruz et Blossac pour rejoindre Goven.
Photos à Paimpont le long de l'étang, puis arrêt pour le contrôle et un léger ravitaillement à l'hôtel bar restaurant qui se trouve juste devant la porte d'entrée dans la rue principale de l'agglomération.
Montée laborieuse de la côte de Beauvais avec un développement volontairement très petit, trop petit peut-être d'ailleurs.
Après Guillac, nous faisons une erreur d'itinéraire et nous remontons au niveau de la 4 voies Rennes-Lorient, au lieu d'aller à Josselin par la D 122 qui finit par longer le canal et dont nous n'avons pas vu le départ sur notre gauche ; nous étions probablement trop absorbés par la difficile montée que l'on rencontre en quittant le village par le nord. Dès lors nous empruntons le plus souvent le D 724, c'est-à-dire l'ancienne N 24 toujours proche de l'axe Rennes-Lorient à quatre voies, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre d'où un certain nombre de zigzags en passant sous des ponts. Cette route est calme et roulante.
Déjeuner à Josselin dans une crêperie où nous mangeons finalement une salade composée. L'attente est longue dans ce restaurant pourtant pas très fréquenté : un mauvais choix.
Hésitations en quittant Josselin. Nous rejoignons finalement Locminé en restant encore au plus près de la N 24, sur la D 724, en passant notamment devant les silos là-haut. Ensuite, nous rejoignons Baud via Plumelin et la Chapelle-Neuve. Ça monte bien en arrivant à Baud avant de retrouver la D 724 ; mais pour rallier le centre-ville, ce n'est pas fini ; il faut redescendre sensiblement avant de rencontrer de nouveau une côte assez sèche. L'arrêt pour le contrôle est le bienvenu.
La fin du parcours est menée tranquillement alors que la soleil commence à décliner.
Nous prenons des photos sur le nouveau pont du Bonhomme, près des piles de l'ancien pont qui ont été conservées. Nous ne trouvons pas tout de suite l'hôtel dans la zone d'activité de Lanester ; nous allons un peu trop loin, j'en suis sûr à partir du moment où nous sommes sur le point de repasser au nord de la N 165 ; je décide alors de téléphoner à l'hôtel dont nous sommes probablement proches. Le chemin nous est indiqué et nous arrivons à 19 h juste.
Soirée agréable avec dîner sur place ; les vélos sont placés dans la chambre.
Du très beau temps mais un vent très défavorable cette fois, sauf en soirée : on constate son fléchissement à partir de Baulon, soit après une distance de 140 km.
Il ne fait pas très chaud au départ vers 8 h 35. À cause du vent, la température ressentie reste fraîche toute la matinée. Le soleil est très ardent au cours de l'après-midi et il convient de s'en méfier d'autant plus que le vent a tendance à faussement masquer cette réalité agressive pour la peau.
Arrêt à Baud vers 11 h après un parcours assez vallonné et parfois rude (nous l'avions déjà bien remarqué hier soir à l'aller).
Ça continue de monter parfois assez fort en s'éloignant de Baud. C'est dur vers Bignan et on remarque quelques faux-plats en allant vers Guéhenno. Nous ne trouvons rien pour déjeuner ni à Guéhenno ni à Guégon ; ce sera donc à Josselin (où il nous tarde d'arriver : il est 13 h 55) dans un restaurant possédant une très grande salle et fréquenté par des gens qui travaillent, beaucoup plus que par des touristes. Le service y est rapide bien organisé et de bonne qualité. Nous repartons à 15 h 05.
Arrêt et photos à l'entrée du domaine de Kerguéhennec.
Avant le déjeuner, tout allait bien pour moi. Mais il semble que je ne supporte plus de faire des efforts au cours de la digestion et le trajet jusqu'à Paimpont via Ploërmel et Campénéac est assez pénible (avec la difficile côte de Trécesson, puis les trois grosses marches de « l'escalier » vers le sommet de la côte de Beauvais, en prime). À partir de Plélan-le-Grand, ça va un peu mieux : mon estomac est enfin dégagé. Nous sommes à Goven à 19 h 30 ; maintenant, jusqu'à Rennes, ça descend. Le soleil très bas qui se mire dans les étangs en bout de piste de l'aéroport de Saint-Jacques mériterait une photo. Jean-Charles aperçoit dans son rétroviseur ce soleil très rouge en train de se coucher alors que nous sommes à seulement quelques centaines de mètres du rond-point de la Gaîté, à l'entrée de l'agglomération rennaise par conséquent. Ma carte d'arrivée est postée boulevard Paul Hutin Desgrées à 20 h 45, juste à l'heure où il devient nécessaire d'allumer les éclairages des vélos.