Rennes / Nantes / Rennes

28 et 30 avril 2008
Arlette, Armel, Francis, Guy, Marcel, Michel, Robert

Afin d'honorer une invitation de Joël P. , nous avons décidé de nous rendre en vélo à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Ce déplacement doit durer trois jours : un jour pour l'aller au cours duquel nous ferons la Flèche Rennes / Nantes avant de traverser la Loire; un jour en Vendée afin de faire une randonnée organisée par Joël le long des côtes vendéennes ; un jour pour le retour au cours duquel nous ferons la Flèche Nantes / Rennes après être revenus au nord de la Loire.

La randonnée prévue le deuxième jour a été annulée à cause de la tempête : pluie ininterrompue et vents violents.

Lundi 28 avril 2008.

Nous sommes d'emblée sous la pluie battante qui nous arrosera pratiquement jusqu'à notre arrivée à Pancé. Maurice abandonne à l'issue de notre premier arrêt à Crevin. Il est transi et l'eau a commencé à traverser son sac à dos.

Bref arrêt à Pancé pour le contrôle et un léger ravitaillement.

Du vent et du temps humide ensuite jusqu'à Blain. L'allure est très soutenue, notamment dans les côtes précédant Grand-Fougeray, puis dans la montée qui suit Conquereuil avant la traversée beaucoup plus paisible de la Forêt de Gâvres.

À Blain nous ne trouvons pas de café ouvert. Nous pointons à la pharmacie.

Un peu avant d'arriver à Orvault, une très forte averse orageuse nous oblige à nous réfugier sous un abribus.

« Déjeuner sandwich » dans un café à Orvault. Je vais acheter un gâteau — Francis aussi — dans une boulangerie-pâtisserie où il y a une file d'attente assez imposante malgré le service efficace.

Notre Flèche vers Nantes est alors terminée.

Fort vent de face en quittant Orvault en direction de Couëron où nous devons prendre le bac pour traverser la Loire. Lors de ce contour de Nantes où il faut éviter les routes à 4 voies, il n'est pas toujours évident de se diriger correctement. Nous sommes à l'heure et nous apercevons, de l'autre côté du fleuve, donc sur la rive gauche, le groupe des cyclos de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui va maintenant nous accompagner.

Mardi 29 avril 2008.

Du vent et de la pluie battante sans arrêt. Journée à ne pas mettre le nez dehors. La sortie à vélo prévue est donc annulée. On va manger des sardines grillées à l'abri chez Joël.


Mercredi 30 avril 2008.

Le vent n'a pas arrêté de souffler très fort pendant toute la nuit, hurlant en s'engouffrant à travers les pins. Du mobile-home dans lequel nous résidions en Vendée, on entendait aussi le grondement de la mer devenue très agitée. Vers 2 h du matin la pluie était très violente.

Lever à 5 h. En sortant pour remplir les sacoches et détacher les vélos, on réalise mieux la force du vent et on peut apercevoir parfois quelques étoiles à travers une couverture nuageuse très mobile et déchiquetée.

Quelques photos sont prises sur le bord de mer juste avant le départ. Le ciel est très noir et le vent, en provenance de la mer, cingle. Le jour n'est pas encore vraiment là.

Le vent nous pousse, et c'est donc à bonne allure que nous progressons vers la Loire. La pluie nous épargne. Joël nous quitte à Saint-Même-le-Tenu. Il doit revenir à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en luttant contre le vent cette fois. Il aura donc parcouru environ 100 km lors de cet aller-retour.

Nous franchissons la Loire sur le bac du Pellerin vers 11 h ; l'attente du bac n'aura pas été très longue. Une bonne averse nous cueille à la sortie du bac.

C'est ici que commence vraiment notre Flèche Nantes/Rennes.

Nous progressons sous le soleil, mais avec un très fort vent de trois quarts arrière.

Nous déjeunons au restaurant à Fay-de-Bretagne : formule à 10 euros, bon accueil et service assez rapide. Pour ma part, j'ai peut-être mangé un peu trop et la route jusqu'à Bain-de-Bretagne sera assez difficile à cause d'une digestion laborieuse.

Marcel crève à l'avant : il n'a pas vu un caillou car il se retournait juste pour savoir où je me situais derrière lui. La réparation est effectuée rapidement.

Dans les côtes qui suivent Grand-Fougeray, Guy se trouve parfois assez loin devant. Il enroule toujours de grands (trop grands) développements.

Après Pancé vers Fort-Joual nous sommes sous le soleil mais de très inquiétants nuages très noirs sont devant nous et l'on peut voir que certains sont en train de se déverser. Nous croyons un instant que nous allons y avoir droit. Heureusement que le vent, presque latéral maintenant, les a poussés suffisamment vite pour que nous leur échappions. Les routes détrempées sur lesquelles nous progressons témoignent des violentes averses qui ont précédé de peu notre passage.

La distance commence à se faire sentir et le rythme est devenu beaucoup plus sage. Nous sommes de retour à Chantepie vers 18 h 20 et nous aurons confirmation des violents orages qui ont sévi durant l'après-midi.


Moyenne de 22,7 km/h sur la distance de 413 km de notre aller-retour jusqu'à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.