Rennes / Roscoff / Rennes
6, 7 et 8 avril 2011
Henri (C), Jean-Charles, Michel
Mercredi 6 avril 2011
Départ à 5 h ; arrivée à Roscoff à 20 h 55. Beau temps.
Le point de ralliement est le domicile de Jean-Charles que nous quittons à 5 h, en pleine nuit. Il fait très frais, mais l'atmosphère est joyeuse (on chante même un peu) en progressant vers Montfort-sur-Meu par la route directe depuis Rennes. On ne passe pas par la Chapelle-Thouarault.
Le jour se lève du côté d'Iffendic et de Saint-Maugan.
Contrôle d'Illifaut à 7 h 55.
Arrêt détente et petit-déjeuner du milieu de matinée dans un café à Merdrignac.
Je prends quelques photos au rond-point à la sortie de Collinée, là où l'on domine de vastes panoramas vers le nord, depuis une altitude voisine de 250 m.
Je me souviens d'avoir bien monté les côtes qui suivent immédiatement Moncontour.
Contrôle de Plœuc-sur-Lié à 10 h 30. Henri chute en glissant sur un joint de seuil à l'entrée du café. Sa blessure au bras saigne longtemps et il faut qu'il aille se faire panser à la pharmacie.
Passage au Bodéo vers midi. Photo.
Nous allons directement de Corlaix à Saint-Nicolas-du-Pelem sans rechercher les routes pour passer par Canihuel ; les aventures de Henri nous ont mis un peu en retard ; mais ce n'est pas fini. Crevaison de Henri en allant vers Lanrivain et « saut » inquiétant dans sa roue avant après le changement de chambre à air.
Déjeuner à Lanrivain dans une pièce à gauche juste après la porte d'entrée dans le café ; nous sommes assis à une grande table, sur un banc si je me rappelle bien. Beaucoup de temps perdu avant de repartir : la personne qui tient le café veut aussi nous montrer ses talents cachés et se lance dans la réparation du problème du pneu avant de Henri... sans succès finalement. Départ vers 14 h 25.
Erreur à Saint-Servais et nous ne passons pas par Duault. Arrivés tout près de Callac nous finissons par emprunter une partie de la route directe de Callac à Carhaix avant de tourner à droite pour grimper vers Carnoët. Sur cette route, la D 787, le long de la rivière, je me souviens d'avoir mené un rythme très soutenu, sous le soleil et avec un vent qui, pour le moins, n'était pas favorable.
Côte de fort pourcentage juste avant d'arriver à Scrignac. Contrôle de Scrignac à 16 h 30 (16 h 50 quand nous repartons).
Belle descente après Scrignac et nouvelle côte un peu moins pentue mais très longue (environ 4 km) avant d'atteindre Berrien vers 17 h 30 (ça doit être là une portion de la route de PBP audax 2006). Nouvelle crevaison de Henri en arrivant à Berrien ; c'est finalement le fond de jante qui s'était déplacé ; la mauvaise position de la chambre à air qui en résultait, engendrait le « saut » qu'il ressentait depuis si longtemps.
Je photographie les derniers efforts de Jean-Charles et Henri pour arriver au sommet du col de Trédudon (361 m). Il est alors presque 18 h 30 ; sous le ciel tout bleu la lande et les hauteurs des Monts d'Arrée resplendissent dans la lumière de ce début de soirée.
Contrôle de Guimiliau à 19 h 05.
C'est assez vallonné par la suite et la route semble longue aux abords de Saint-Pol-de-Léon où il faut composer avec le vent et quelques changements de direction lors du contour de la ville. Notre heure tardive d'arrivée à Roscoff et surtout la question du dîner nous préoccupent un peu malgré les coups de téléphone passés ; il faudrait être au restaurant avant 22 h.
Bon accueil à l'hôtel « Armen le Triton ». Nous sommes à l'heure au restaurant : restaurant « Marie Stuart » (pizzeria). Il y a pas mal de monde ; nous n'avions pas trop de soucis à nous faire à propos de l'heure d'arrivée ; il semble que l'on puisse dîner assez tard ici. Après un repas régénérateur et un retour pédestre très frais à l'hôtel sous le ciel limpide étoilé, nous nous sommes couchés aux environs de minuit.
Jeudi 7 avril 2011
Départ à 8 h ; arrivée à Plœuc-sur-Lié à 19 h 10. Beau temps.
Erreur entre Plouénan et Penzé : nous nous retrouvons sur de très petites routes avec plusieurs côtes assez courtes mais très raides ; juste ce que je n'aime pas beaucoup.
Contrôle de Guimiliau à 9 h 45, au même café qu'hier. Je crois qu'Henri a eu quelques problèmes avec la chasse d'eau des toilettes situées à l'extérieur du café.
De Guimiliau, nous rejoignons directement Commana (cela change un peu) ; nous ne repassons donc pas par Plouneour-Menez, ni par le col de Trédudon. Par contre nous passons au pied du relais de télévision de Roc-Trédudon ; la montée de Commana vers Roc-Trédudon est régulière et longue, mais pas trop difficile.
Contrôle de Scrignac à 12 h 15. Déjeuner au restaurant (qui était fermé hier) auprès de personnes qui n'apprécient pas que l'on consulte nos cartes au cours du déjeuner. Nous discutions peut-être un peu bruyamment au cours de cette consultation.
Après Scrignac, nous faisons des erreurs d'itinéraire en essayant d'éviter des côtes (au carrefour de Quénéguen il y a une route transversale et deux routes en face en « patte d'oie » ; je prends celle de droite ; c'était celle de gauche qui était la bonne...) et nous nous retrouvons à proximité de Poullaouen avant de retrouver le bon chemin vers Carnoët.
Pause à l'entrée de Duault, au soleil. Jean-Charles et Henri commencent à être fatigués. Je le suis peut-être un peu moins qu'eux.
Avant d'arriver à Saint-Servais, Henri et Jean-Charles me suggèrent que l'on pourrait peut-être faire une étape ce soir et ne rejoindre Rennes que demain. Je me rallie tout de suite à cette proposition que je juge plus que raisonnable ; sinon une longue route de nuit avec beaucoup de fatigue accumulée de surcroît est inévitable.
La longue côte (3 km) qui suit Saint-Servais, gravie sous le soleil, me rappelle de très vieux souvenirs d'il y a presque cinquante ans.
Arrêt à Saint-Nicolas-du-Pelem où nous nous désaltérons. Nous profitons de l'annuaire disponible dans ce café pour réserver un hôtel à Plœuc-sur-Lié (il n'y a plus d'hôtel à l'Hermitage-Lorge). Il s'agit de l'« hôtel du commerce » où on nous demande de ne pas arriver trop tard (19 h), en particulier si nous voulons dîner.
En direction de Corlay (toujours par la route directe) puis de Plœuc, je roule bien. Je monte assez facilement les nombreuses côtes, sans jamais les craindre. Il faut dire que la nécessité d'arriver à l'heure à l'hôtel me pousse un peu.
Arrivée à Plœuc-sur-Lié à 19 h 10. Bon accueil. Installation puis dîner à l'hôtel.
Vendredi 8 avril 2011
Départ à 8 h 45 ; arrivée à Rennes à 15 h 10. Beau temps.
Je prends quelques photos, sous un beau soleil et par une température assez fraîche, juste avant le départ.
La montée en paliers, depuis Moncontour jusqu'à Collinée se passe bien, sous le soleil. Il n'est pas facile d'adapter la tenue aux variations de la température ressentie et de l'effort à produire.
Photos à Saint-Jacut-du-Mené.
La montée vers Saint-Vran est sensible, mais beaucoup moins difficile qu'on ne pourrait l'imaginer quand on voit de loin le clocher sur la hauteur.
Contrôle à Illifaut à 10 h 40.
Route directe vers Montfort-sur-Meu via Saint-Méen-le-Grand. Nous ne passons pas par Iffendic par conséquent. L'allure est très soutenue alors que nous sommes près de Montfort.
Déjeuner à Montfort-sur-Meu à l'hôtel de l'ouest (1 rue de Rennes 35160 Montfort-sur-Meu ; 02 99 09 00 48). Il y a beaucoup de monde (essentiellement des gens qui travaillent) dans ce restaurant où nous sommes bien reçus.
C'est à bonne allure que nous rentrons ensuite à Rennes, toujours par la route directe, donc sans passer par la Chapelle-Thouarault. Je prends quelques photos juste avant l'entrée à Vezin-le-Coquet, puis enfin lors de notre passage devant l'École Nationale d'Agriculture de Rennes.
Nous prenons « un pot » chez Jean-Charles avant de nous séparer.